Lorsque la Kohkom de Charlie veut savoir comment s’est passée sa journée à l’école, le garçon parle avec enthousiasme du cercle de tambours autochtone. Kohkom lui raconte qu’il n’y a pas longtemps, elle a reçu son tout premier tambour lors d’une cérémonie organisée à la mémoire des enfants qui ne sont jamais revenus des pensionnats pour Autochtones. Mais Charlie ne comprend pas. Comment se fait-il que Kohkom n’ait pas déjà reçu son premier tambour?
Kohkom explique qu’elle a été enlevée à sa famille quand elle était toute petite, lors de ce qu’on appelle la « rafle des années 1960 ». Elle a été adoptée par une famille blanche et c’est plus tard seulement qu’elle a découvert la culture crie. Il lui a fallu beaucoup de temps pour commencer à se sentir à sa place. C’est une histoire triste, mais elle donne une idée à Charlie : il va enseigner une chanson à Kohkom et ils vont la jouer ensemble sur leurs tambours.
Éloges sur Monique Gray Smith:
« L’histoire est tendre et pleine de joie. […] Elle célèbre les activités qui apportent de la joie grâce aux rapports familiaux et culturels. »—Critique étoilée pour J’ai le cœur rempli de bonheur parue dans le School Library Journal
« Smith traite des conversations complexes et difficiles avec franchise et compassion. » —Critique étoilée pour Speaking Our Truth parue dans le School Library Journal